Call of Duty : Modern Warfare 2, le 7ème art n'a qu'à bien se tenir

18 Novembre 2009

L'industrie du cinéma vient de se prendre une nouvelle gifle. La plupart des cinéphiles ne sont probablement pas au courant mais les geeks, les gamers, les nerds, bref nos cousins par alliance viennent de nous coller une sacrée trempe et la rougeur sur nos joues ne disparaitra pas avant plusieurs semaines.

Call of Duty : Modern Warfare 2 a raflé en 24h et uniquement pour la zone anglo-saxonne, 310 millions de dollars de recettes. Oui, vous avez bien lu, en une journée le nouvel opus de cette célèbre franchise a pulvérisé tous les records de la branche Entertainment. De quoi laisser rêveur quand on sait qu'un poids lourd du box office tel que THE DARK KNIGHT avait mis près 10 jours pour atteindre le même score.

L'industrie du cinéma n'aura-t-elle plus que son macaron "7ème Art" pour briller dans ce nouvel ordre mondial vidéoludique ? Et bien croyez-moi, même cette distinction ne devrait pas tarder à disparaître. J'ai eu l'occasion de voir le jeu tourner : aussi bien sur le plan des graphismes que du scénario, le soft est un bijou. Son réalisme en serait presque choquant (le jeu a d'ailleurs été interdit dans certains pays en raison de passages jugés trop sensibles et beaucoup trop "réalistes"). Hélitroyage en plein milieu d'une favela brésilienne hostile, sauvetage d'otages sur une plateforme pétrolière ou encore infiltration dans des paysages enneigés, voici quelques exemples de missions qui attendent les gamers plus aguérris (et les mieux équipés). Encore quelques années et ces générations de geeks auront définitivement démocratisé leur passion. Les jeux-vidéos pourront alors légitimement prétendre à leurs lettres de noblesses. Les ponts entre les deux mondes sont déjà clairement visibles (scénarisation Hollywoodienne des jeux, adaptations de jeux au cinéma et inversement, campagnes conjointes etc.) et il ne fait aucun doute que des projets comme AVATAR les rapprochent chaque jour un peu plus.